Le mot salpêtre vient du latin médiéval « salpetrae » qui signifie sel de pierre.

Très répandu, le salpêtre s’observe généralement dans les endroits sujets à des remontées capillaires ou des infiltrations ; telles que les maisons aux murs humides. Il est donc le produit de l’humidité excessive d’une maison.

D’une manière générale, le salpêtre est une substance chimique aux airs de sels – d’où le nom de « sels de pierre » - qui se manifeste sous forme d’efflorescence blanchâtre au niveau des murs humides.

Comme le salpêtre est connu depuis de nombreuses années, de nombreuses études ont permis de bien étudier ses propriétés chimiques. 

Le salpêtre est un composé qui ne contient pas d’eau, également appelé composé anhydre.

Le salpêtre est composé d’anions nitrates et de cations potassium. C’est pourquoi le salpêtre est aussi appelé nitrate de Potassium. 

L’isomère KNO3+ atteint sa température de fusion à partir de 333°C et sa température d’ébullition au-delà de 400°C.

Sa densité va de 2,1 à 2,2, ce qui fait du salpêtre un composé minéral salin.

À propos de ses propriétés physiques, le salpêtre est composé d’un système cristallin. Il est de forme orthorhombique du même modèle que l’aragonite.

Le salpêtre possède une solubilité très variable. Il est, par exemple, soluble à 357g/L dans l’eau à 25° et à 1,61g/L dans l’alcool à 90°. Soluble dans la glycérine, le salpêtre ne l’est cependant pas dans l’alcool absolu ou l’éthanol.

Le salpêtre est aussi connu pour être une matière comburante, c’est-à-dire qu’elle favorise l’incendie au contact d’un combustible.

Étant classé comme substance dangereuse, le salpêtre a comme identifiant le n°1486 dans les répertoires de l’ONU.